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7 mai 2018 1 07 /05 /mai /2018 09:49

L'histoire: Le présentateur Castro est une étoile mourante du PAF. Invité à la pendaison de crémaillère de sa productrice, il y retrouve son ex-femme, que le cynisme de Castro agace, et sa fille, qui n'a jamais vraiment eu de père et qui le regrette.

 

L'avis de Graspone:

Revoilà le duo Jaoui/Bacri. Toujours enclin à décrire une société du paraître, ils se lancent dans la description du petit monde de la télé et de ses côtés détestables. C'est donc un Bacri campant un personnage très proche de Thierry Ardisson face à la troupe habituelle avec des dialogues toujours aussi bien écrits que l'on voit s'affronter sous nos yeux amusés.

On n'a donc pas grand-chose de nouveau mais de très efficace. C'est drôle et très acide et la mise en scène se prête très bien à ce type de productions. Que du bon en somme, si on aime ce genre de films.

Pourtant une chose me chagrine. Ce film se veut une caricature d'un monde trop porté sur l'entre soi, plein d'hypocrisie et de non-dits cachés par des sourires. Très bien. Mais alors, il est tout de même très étrange de voir si peu de diversité dans ce film. Les asiatiques ou les noirs en sont quasi absents et sont cantonnés, comme d'habitude, au rôle de simples bouffons qui intriguent, font peur ou, au mieux, font rire. Je suis persuadé qu'il y a, comme d'habitude, de très bonnes, que dis-je!, d'excellentes raisons pour expliquer cet état de fait. Le cinéma français s'est fait une spécialité de la justification de ce genre d'ineptie. Moquons nous d'eux mais soyons comme eux, au final. C'est bien triste car le film reste de bonne facture.

Le va-voir-O-mètre: Les amateurs de Jaoui/Bacri ne seront pas désarçonnés, bien au contraire. On retrouve là tout ce qui a plu et qui plait encore dans leur production. Mise à part une ouverture qui aurait, peut-être apporter un vent de neuf. C'est trop demandé, sans doute.

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